lundi 29 décembre 2008

Découverte à l’ANPE (Pôle emploi)!

Et oui, je dois être une des seules, mais je courrais depuis quelques temps derrière l’ANPE pour enfin avoir un rdv…
En général, c’est l’inverse.
En effet, j’ai d’abord été suivi par l’APEC, qui ont fini par me dire qu’ils ne pouvaient rien pour les créateurs d’entreprise. Mon dossier a donc été transféré à l’ANPE (en septembre…), et depuis je leur cours après (bon, doucement je l’avoue) pour les rencontrer et voir ce qu’ils pouvaient me proposer !
Après plusieurs coups de téléphone infructueux à leur numéro unique (3949), je finis par avoir un monsieur qui à l’air de savoir de quoi il parle… Il me dit de me rendre directement sur place et de demander à voir quelqu’un. Car, et c’est à savoir, il y a toujours un conseiller dédié aux personnes qui viennent sans rendez-vous (amis anpeiste, si ça vous intéresse…).

Aujourd’hui, m’y voilà donc rendu, et j’apprends qu’une formation est dispensée par l’AFPA (Association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes) pour les Créateurs et Repreneurs d’Entreprise, et qu’elle est prise en charge par les Assedics.
Parfait ! J’appelle à peine rentrée chez moi, mais il va falloir attendre, et oui : c’est les vacances…

mardi 2 décembre 2008

Matinée d’information à la MTCE

La MTCE ou Maison de la Création et de la Transmission d’Entreprises, est une initiative originale à Nantes. Elle regroupe tous les acteurs de la création d’entreprises. On y retrouve entre autre : la CCI, la boutique de Gestion BG Ouest, l’ADIE, le FONDES, France Initiative, des réseaux tels que Réseau Entreprendre Atlantique, etc., ainsi que des permanences régulières d’avocats, notaires et experts comptables. Une vrai mine d’informations pour qui veut entreprendre dans la région. La matinée est gratuite. Il faut simplement s’inscrire au préalable par téléphone.
J’y vais donc aujourd’hui, on nous explique succinctement le rôle de chacun, les possibilités offertes et les étapes nécessaires à la création de son dossier…
Intéressant.

Mais avec toutes ses institutions et abréviations, je ne ressors pas de là complètement au clair ; qui fait quoi ? comment ? et pour qui ?…

Alors, après recherches et enquêtes, voilà en résumé ce que chacun apporte aux créateurs (ou repreneurs) d’entreprise : (accrochez vous, ce post risque d’être un peu long…)

1 – Les Accompagnateurs :

- la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie): la plus connue, fait des accompagnements mais il faut que le projet soit déjà très clair et bien avancé (étude de marché sur les rails, etc.). Ils dispensent aussi des formations comme par exemple « 5 jours pour entreprendre » à 150 €, qui résume les étapes étude de marché, prévisionnel et financement, initie à la gestion, informe sur les différents aspects juridiques, fiscaux et sociaux.

Le premier rdv CCI est gratuit, après non. (Portail des CCI - Site de Nantes)


- le réseau des boutiques de gestion (à Nantes : BG Ouest) : font aussi des accompagnements. Ils peuvent accompagner les créateurs (quel que soit son statut) plus tôt qu’à la CCI : on peut prendre rdv rapidement avec eux pour faire un point sur son projet, voir dans quelles directions on doit avancer et/ou leur poser des questions précises. Ils dispensent également des formations sous forme de modules d’environ 10 jours chaque, comme : « Construire son prévisionnel », « Réaliser son étude de marché », etc. Il y a environ 3 sessions par an (il faut tomber on bon moment…). Les demandeurs d’emplois (moi), libéraux, artistes, commerçants ou personnes du bâtiment vont souvent chez eux, même si ce n’est pas une règle). Si on décide de se faire accompagner, il se passe en moyenne 6 mois entre le premier rdv (avec l’idée) et la création (avec 1 rdv par mois).

Le premier rdv est également gratuit. Après il faut voir avec eux comment essayer de se faire financer son accompagnement (par exemple accompagnement NACRE, ou EPCE (si on est demandeur d’emploi)). (Boutiques de Gestion - Site de BG Ouest).


- l’EGEE : une association permettant un accompagnement individuel et gratuit par des anciens cadres ou chefs d’entreprises. Il y a une antenne par région. (Site)

Note : je parle sans cesse d’accompagnement. Mais pourquoi ? Je crois que le « bourrage de crâne » a fini par marcher… ! J’ai en effet entendu peut être 100 fois au cours des différentes conférences aux salons ou en me documentant sur Internet ou dans des livres qu’il faut se faire accompagner pour sa création !…. En effet, il est prouvé que cela augmente de 20 à 30 % les chances de succès d’une entreprise (à 3 ans) ; c’est loin d’être négligeable.

Alors, n’hésitez pas ! Faites vous accompagner. J’avoue que au début c’est un peu la jungle ! Il y en a partout, tout le monde veut nous aider, et on ne sait pas par où commencer.

Je crois que le mieux est de prendre rdv avec chaque entité, et de voir avec qui ça « colle » le mieux. En effet, un peu comme pour le choix d’un banquier, ou d’un expert comptable, c’est avant tout une question de personnes et de feeling.

Il faut donc s’armer de courage ! (pour ma part, étant donné mon statut et l’avancement de mon projet, je vais prendre rdv avec BG Ouest dans un premier temps).

Bref, continuons notre listing des organismes à notre disposition (ou presque…).


2 – Les Financeurs et garants:

- France Active (le FONDES pour la région Pays de la Loire) (site) : C’est une association qu’il faut contacter au moment de la recherche de financement. Leur métier est de personnaliser et de proposer des aides au financement.

Ils peuvent intervenir au niveau :

- des aides & subventions (comme le NACRE*, qui permet entre autre un prêt à taux zéro de 1 000 € à 10 000 €),

- du PCE : Prêt à la Création d’Entreprise, qui permet un prêt de 2 000 à 7 000 € - sans garantie ni caution personnelle - d’une durée de 5 ans avec 6 mois de différé d’amortissement du capital et de paiement des intérêts,

- du Prêt Bancaire.

Petites précisions importantes :

- le prêt NACRE est obligatoirement accompagné d’un prêt bancaire

- le PCE est accompagné systématiquement d'un prêt bancaire (financement du matériel, véhicule....) de plus de 2 ans et d'un montant au moins équivalent au double de celui-ci),

- le montant du prêt NACRE et du PCE doit être inférieur au montant du prêt bancaire,

- le FONDES ne fait pas de prêt d’honneur

Le FONDES propose aussi des garanties sur prêt bancaire :

Avec : - un fond spécial pour les femmes (le FGIF : Fonds de Garantie à l’Initiative des Femmes) qui permet de garantir jusqu’à 70 % de notre prêt bancaire sans caution personnelle (max. de ce montant garanti : 27 k€).

- Pour les demandeurs d’emplois, c’est le FAG (France Active Garantie) qui permet de garantir jusqu’à 65 % de notre prêt bancaire en limitant notre caution personnelle (max. de ce montant garanti : 45 k€).

Attention, ce n’est pas gratuit ! il y a un coût pour ces garanties – de 2 à 2,5 % du montant (sujet à variation bien sûr !)

* NACRE : je ferai un post bientôt sur ce sujet !…


- France Initiative (ici, Nantes Initiative) (site) : c’est également une association permettant le financement et l’accompagnement jusqu’à 3 ans. Ils ont 3 outils de financement :

- le prêt d’honneur (de 2 500 € à 6 000€, voire 23 000 € si on crée des emplois – prêt à taux zéro, mais qui a un coût ! (environ 1,5 %) – remboursement de 2 à 5 ans - un différé de remboursement est possible (mais il faut le demander – ce n’est pas automatique)),

- le PCE (voir plus haut),

- le prêt NACRE.


- l’ADIE (site) : c'est une banque solidaire qui peut, après étude du dossier, prêter de l'argent aux petits porteurs de projets quand les banques traditionnelles ne veulent pas les financer. Il s’agit là de micro-crédit (maximum 5500 €, en moyenne 2500 €). Les intérêts sont élevés (en ce moment 9,7 %), il y a également des frais de dossier se montant à 5% du prêt. La durée du remboursement est de 24 mois.


- OSEO (site) : ils donnent le PCE (Prêt à la Création d’Entreprise). Ils sont au service de tous les acteurs de l’accompagnement des entreprises. Ils les habilitent à fournir ce prêt (tous les organismes cités ici sont habilités au prêt OSEO). Petite précision : ce PCE est surtout là pour financer notre BFR (Besoin en Fonds de Roulement) que les banquiers rechignent à financer (ces derniers préfèrent de très loin financer du matériel).

Il y en a encore d’autres, mais on ne peut pas y passer la nuit… Ce sont les principaux.

samedi 29 novembre 2008

Un accouchement réussi...

Je n’ai pas encore beaucoup parlé de moi. Alors voilà : bretonne d’origine, j’ai fait beaucoup de choses différentes jusqu’à maintenant.
J’ai d’abord fait des études de physique (une maîtrise à Brest), puis j’ai enchaîné sur un DESS technico-commercial (CUCIPHY, si certains connaissent ? (Conception, Utilisation et Commercialisation de l’Instrumentation en Physique)) à Bordeaux.

Je suis ensuite allée m’installer à Paris, d’abord pour un stage d’ingénieur commercial chez un petit éditeur de progiciel (4 personnes – produit phare : progiciel de gestion de sites événementiels), chez qui j’ai été embauché au bout de 6 mois.
Mais où est le rapport avec la physique, me direz-vous ? Et bien, effectivement : il n’y en avait pas !! Je suis donc partie assez rapidement (presque 2 ans quand même – je suis un peu longue à la détente certaine fois !… :-)) pour rechercher de nouvelles aventures plus proches de ce que je connaissais et que j’aimais.

J’ai enfin trouvé le boulot qui me convenait complètement : de la technique, et du commercial. Je suis devenue « Ingénieur commercial support de ventes » pour une entreprise industrielle fabricant des systèmes d’inspection de bagages et de fret par rayons X (oui, comme dans les aéroports notamment): je répondais à des appels d’offres internationaux au sein du service commercial.
J’y suis restée 4 ans (jusqu’à mon départ à Nantes). J’y ai appris beaucoup : entre autre, l’anglais, la gestion multi-projets, le travail rapide et sous pression, l’organisation et surtout l’auto-discipline et le travail en quasi totale autonomie ! Il faut dire que les événements survenus dans les organisations et réorganisations, etc. nous ont laissé sans direction (ou presque) pendant longtemps… Bref, peut être de là est venue mon envie d’indépendance et de liberté ?

Voilà pour ma vie professionnelle.
Pour le reste, je suis quelqu’un de convaincu par les produits bio et écologiques. Je suis une passionnée de nature, et je fonds devant les animaux (enfin surtout les bêtes à poils ! beaucoup moins devant les insectes qui adorent nous (me) gâcher la vie !… J). J’aime la mer, presque un besoin vital, et je ne peux vivre sans nature (d’où mon léger problème à Paris…). [Je me souviens regarder à cette époque la publicité pour les barres de céréales Grany « Besoin de nature ? » où une femme coincée dans les embouteillages se précipite sur une pauvre plante au bord de la route pour l’humer à plein nez! Je m’imaginais à sa place…]

Pour donc en revenir à nos moutons, toutes ses convictions, envies ou besoins m’amènent donc à me demander : mais que vais-je vendre sur Internet avec un rapport évident à la nature, mais qui bien sur n’existe pas déjà 10 mille fois sur le net ?
Et bien c’est une idée un peu dingue qui m’a soufflé mon idée ! En effet, j’ai lu un article consacré à une entreprise nommée « Omlet », qui se trouve être un service de poule pondeuse, vendant un kit complet composé d’un petit poulailler design et coloré, d’une poule, et de divers accessoires assortis (mangeoire, boite à œufs, parasols, etc.), le tout installable dans son petit jardin, ou sur son balcon !…
Je trouve ça formidable ! Une idée superbe ! (bon, mais déjà prise). Je réfléchis encore.

Et voilà, hier, l’idée se présente d’elle-même : à la place des poules, ce sera des légumes !
Je vais vendre tout le nécessaire pour faire pousser son potager bio en ville, sur son balcon, sa terrasse ou même chez soi, dans des beaux pots plus design et colorés que toutes les jardinières verdâtres ou grisâtres de chez nos célèbres jardineries… !
Je vais m’adresser à tous ces citadins sensibles à la nature mais aussi au design, désireux de jardiner un peu, souhaitant savoir ce qu’ils mangent en faisant pousser leurs propres légumes bio, tout en décorant leur balcon ou terrasse par la même occasion.
Voici donc l’histoire de l’accouchement de mon projet.

samedi 15 novembre 2008

Salon des Entrepreneurs – Nantes Grand Ouest

Un mois plus tard, deuxième salon. Mais ce coup-ci, juste à côté !

Je retrouve certaines conférences communes avec le salon de Paris, mais également des nouvelles comme : « Convaincre son banquier, les pièges à éviter » (utile pour plus tard, je n’en doute pas !…), « 10 clés pour réussir sa création d’entreprise » (un « show » - car c’en été un – sympa, utile, et motivant), « Entreprendre au féminin dans l’Ouest », etc.

(prochaine édition du 18 au 19 novembre 2009).

vendredi 17 octobre 2008

Salon de la micro-entreprise - Paris

C’est bien connu, quand on se lance dans une telle entreprise, on est souvent seul(e) (malgré toutes les promesses faites de tout côté, et les réseaux d’accompagnement qui existent (j’en dirais d’ailleurs un mot plus tard)). Il faut de l’autodiscipline, se fixer quelques règles et une grande motivation.
Heureusement, il existe aussi des salons. Pour s’informer et se motiver, il n’y a rien de tel ! Une agitation de neurones, un débordement d’envie d’entreprendre, des milliers de personnes motivées et qui ont envie de créer (c’est bien de savoir qu’on n’est pas seule), c’est euphorisant !

Je débute par le Salon de la Micro-entreprise de Paris (prochaine édition du 6 au 8 octobre 2009), j’enchaîne les conférences à un rythme effréné (je me suis constituée mon programme méticuleusement avant de venir, car ce salon est une véritable mine d’or, et regorge d’infos) : « Créer et développer son business sur Internet », « 1000 et 1 idées pour entreprendre », « Comment se faire connaître des médias », « Comprendre le (fameux) statut de l’auto entrepreneur », etc. Il y en a pour tous les goûts.

3 jours un peu fatigants, mais hyper motivant ! (c’est décidé, où que j’en sois, je reviens l’année prochaine).


lundi 15 septembre 2008

Début de l’idée

A force de réflexion et de lecture, je commence à entrevoir ce qui me conviendrait le mieux : en effet, je veux travailler de chez moi, avec des horaires flexibles, (on se souvient plus haut du « pas d’enfants ; pour le moment… ») et je n’ai jamais été une fana de prospection active (j’ai assez donné plus jeune sur le sujet !), je préfère que les clients viennent à moi…

La solution m’a tout à coup semblée évidente : le e-commerce !

Mais c’est bien sur ! Vendre sur Internet la voilà l’idée qu’il me faut. Après quelques recherches rapides, c’est tout bon : le secteur, en plein essor, a de beaux jours devant lui, et n’est pas encore à maturité : environ 30% de croissance par an (passé et à venir), et les prévisions restent bonnes; malgré la période actuelle, plus d’un Français sur trois achète sur Internet et ces chiffres devraient encore progresser ces prochaines années, 22 millions de Français achètent sur Internet, et les spécialistes prévoient un CA de plus de 38 milliards d’euros en France pour 2011.

Nickel. J’en chercherai plus plus tard sur le sujet.

J’ai donc l’idée de départ. On repart donc pour un tour, pour le : vendre sur Internet oui ! mais vendre quoi ??

mardi 17 juin 2008

Départ

Ça y est, je quitte enfin Paris… On m’a toujours dit : « il faut y être né pour supporter » … :-)

A 600 km près, c’était bon… Mais c’est à Brest que j’ai grandi. Le changement fut donc radical ! Bon, je le reconnais quand même, au début, j’ai adoré ; mais rapidement l’air de la mer m’a manqué. Alors, au bout de 6 ans, des amis et des expériences en poches, je suis repartie vers une ville compromis : Nantes ! Pas loin de la mer (50 km) , grande ville de l’Ouest, à 2 heures de Paris (en train) et 3h de Brest (en voiture), l’air est respirable, la ville dynamique et les café sympas….

J’élis donc domicile ici.

A partir de là, et grâce à un bilan de compétences réalisé quelques mois auparavant, je n’ai plus qu’une idée en tête : créer mon entreprise!

Oui, ma boite à moi, travailler pour moi. Super idée : INDEPENDANCE, AUTONOMIE ET LIBERTE ! De vieilles idées anarcho-utopisto-libertaires me reviennent à l’esprit. Bon, avec malgré tout un bon saupoudrage de capitalisme, je dois l’avouer….

Je me mets donc illico (après mes 2 mois de congés d’été imposés, c’est pas ça ?) à la recherche de l’idée géniale ! Je dévore tous les livres qui me passent sous la main, de « Gagner ma vie en se faisant plaisir » au Guide édité par l’APCE, en passant bien entendu par les Marie-Claire, Cosmo and Co (il faut se tenir au courant de tout et ouvrir son esprit, ses oreilles et ses yeux m’a-t-on dit – alors, j’applique !), je cherche, je fouille et je réfléchi (beaucoup : la journée, la nuit, ça ne s’arrête jamais – qu’on le veuille ou non), c’est prenant ! mais c’est aussi une des parties les plus excitantes : tout est possible ! on se sent libre et pouvant tout réaliser. On imagine beaucoup, on se projette, on se dit oui, bingo, et puis non (par exemple : beaucoup trop d’investissements nécessaires, ou alors trop de risuqes, etc.).

Il faut tenir compte bien entendu des contraintes personnelles, mais de ce côté là, j’ai de la chance : du temps (mon départ à Nantes, à également été synonyme de chômage), pas d’enfants (pour le moment !…), un soutien véritable et solide de mon conjoint, pas de prêt, et c’est important, une bonne santé (bonne année à vous aussi ! :-))

 
graines à germer