vendredi 29 mai 2009

Fin de la formation pour créateurs d’entreprises - Bilan

Après près de 3 mois passés en formation à l’AFPA (un jour de présence par semaine), un bilan s’impose.

Il y a 2 temps lors de cette formation : d’abord l’étude de marché, puis la partie financière.

Pour être honnête, je dirais tout d’abord que la partie étude de marché ne m’a pas passionnée… En effet, je pense que cette partie peut se faire seul(e), sans avoir recours à un organisme de formation. Il suffit d’avoir un plan (voir mon post du lundi 20 avril), de se documenter un maximum sur son secteur d’activité (voir les pistes de recherches sur le site de l’APCE). La partie enquête terrain est très importante (voir mon post du 17 mars), c’est là que la formation m’aura été la plus utile. En effet, il dispose du logiciel SPHINX qui permet d’établir son questionnaire et de rentrer ses réponses. L’analyse se fait automatiquement.

La partie financière est beaucoup plus intéressante et utile : en effet, on nous inculque des notions de comptabilité (j’étais totalement novice sur le sujet), puis on travaille sur son prévisionnel grâce au logiciel EBP Business Plan. Une version d’évaluation de 40 jours de ce logiciel est disponible gratuitement sur leur site (page: télécharger EPB en évaluation).

Note : Le site de l'APCE (encore lui...) regroupe tous les éléments nécessaires à l'élaboration de votre dossier financier (les prévisions financières de l'APCE)
(note bis : si ces éléments ne vous parlent pas, n’hésitez pas à faire appel à un expert-comptable, qui pourra vous le bâtir (souvent gracieusement, car il compte sur le fait que vous resterez certainement avec lui lorsque votre projet verra le jour)).


Mais pour moi, la partie la plus intéressante de cette formation est sans conteste le réseau que vous pouvez commencer à vous bâtir.
Chaque session de formation a environ 10 à 15 stagiaires, de tous secteurs; vous pouvez trouver de l’aide et du soutien dans vos démarches. Et ce n’est pas rien lorsqu’on se lance dans la création d’entreprise! Mais également des partenaires, des fournisseurs, ou pourquoi pas des clients?...

Je m’adresse ici à nos amis nantais, la formation a donné naissance à une association, l’ANCRE 44, qui regroupe les anciens stagiaires (pour le moment les seuls à pouvoir adhérer). Elle organise depuis peu les « Cafés Ancre », chaque dernier jeudi du mois ; au programme : des rencontres, des échanges de cartes entre adhérents et non adhérents (le café ancre est ouvert à tout créateur, entrepreneur de la région). N’hésitez pas à me laisser un message pour plus de renseignements.

Donc, bilan plutôt positif ; mais mon projet continu, je ne suis pas arrivée au bout encore...
Le lancement de mon site (je n’en ai pas encore parlé…) http://www.cityfarmer.fr/ est prévu en septembre !

lundi 20 avril 2009

Présentation du business plan

Que faut-il mettre dans son dossier de création d’entreprise ?
Vous avez besoin d’argent pour votre création ?
Très certainement, car même si ça n’est pas le cas, il vaut mieux demander un prêt (même petit) afin d’impliquer dès le départ une banque dans votre projet. En effet, malgré une étude de marché et un prévisionnel béton, nul ne sait réellement à 100% ce que lui réserve l’avenir (en bon comme en mauvais), et si vous n’allez pas avoir besoin d’un partenaire financier dans les mois qui suivent votre début d’activité. Or, après l’heure c’est plus l’heure… C'est-à-dire qu’un banquier vous demandera un premier bilan si votre activité est déjà lancée… Vous devrez donc attendre au minimum 1 an.
Bref, vous avez donc besoin d’argent pour votre lancement.
Il vous faut donc un dossier solide.

Ce dossier va comporter 2 parties : votre étude de marché d’une part et votre prévisionnel d’autre part.

Voici un exemple complet de plan à suivre pour la partie étude marché:

1 – Présentation du porteur et du projet
A – Parler de son projet
         Présentation de son projet
         Historique et genèse du projet
         Ses motivations et ses atouts
B – Parler de soi
         Formations et diplômes
         Ses expériences professionnelles
         Ses activités extra-professionnelles
C – Faire un SWOT *
         Les atouts, les faiblesses, les opportunités et les menaces de son projet

* SWOT :

S : Strenghts = Forces

Vos forces : par exemple : avantages concurrentiels de votre projet, vos atouts personnels (expertises, compétences, etc.), etc.


W : Weaknesses = Faiblesses

Les faiblesses internes de votre projet, par exemple : nouveau marché, nouveau métier, barrière à l’entrée de nouveaux concurrents, forte saisonnalité de votre marché, etc.

O : Opportunities = Opportunités

Il s’agit des opportunités externes : par exemple, vous êtes dans les tendances actuelles, dans les marchés porteurs (ex : les services à la personne en ce moment), vous pouvez bénéficier d’un aide externe (ex : aides de l’état (financière ou autre)), etc.


T : Threats = Menaces

Les menaces externes : par exemple : la crise mondiale, la perte de vitesse d’un marché, les réglementations contraignantes liées à votre marché, la dépendance par rapport à vos fournisseurs ou par rapport à votre client (en cas de client unique au départ), etc.


2 - Description de son marché
A – Etude du produit
B – Description du consommateur
C – Etude de l’environnement

         L’implantation et la zone de chalandise
         Les fournisseurs
         L’aspect climatique et la saisonnalité de l’activité
D – Environnement concurrentiel
         Concurrence directe
         Concurrence indirecte

3 – Etude du marché
A – Enquête auprès de sa clientèle potentielle
         Echantillon et méthode
         Résultats et analyse de l’enquête
         Conclusions
B – Projection du CA prévisionnel sur 3 ans

4 – Le Marketing Mix
A – Politique de produits
B – Politique de prix
C – Politique de distribution
D – Politique de communication

Et n’oubliez pas : il doit surtout « donner envie » !...
C'est-à-dire soyez précis, clair, soigné et concis (pensez aux lecteurs !).
Pour avoir un ordre d’idée : 10 pages, ce n’est pas assez, mais 100 pages c’est trop…

jeudi 2 avril 2009

Les 10 règles à respecter avec son banquier !

Au cours de ces derniers mois, j’ai pu assister à différentes conférences concernant la création d’entreprise, qui nous ramènent souvent à une chose essentielle : la relation avec son banquier !
Parler « banquier » est un langage un peu différent du nôtre. En revanche, avec quelques règles et conseils, on fini par arriver à bien communiquer.
Lors de ma formation (voir post du 2 mars), j’ai eu la chance de pouvoir discuter « vrai » avec un vrai banquier, venu spécialement pour décrypter leurs mœurs (étranges ?), et sans essayer de nous vendre un de leur placement ou autre.

Les 10 règles de la relation banquier :

1 - L’objectif du premier RDV: en 2h on doit donner à son banquier (potentiel pour le moment) toutes les clés pour qu’il puisse soutenir notre dossier auprès d’un comité.

2 – Deux règles de base : la confiance (réciproque) ET la transparence. Quelle que soit la situation dans laquelle on se trouve, il faut communiquer avec son banquier : prévenir de ce qu’il va arriver (en positif, ou en négatif…), afin de ne pas le mettre devant le fait accompli, et surtout de ne pas le laisser entamer des procédures néfastes pour nous… Parler, communiquer, expliquer !...

3 – Pour choisir sa banque : privilégier les grosses agences où il y a un ou plusieurs conseillers entreprise. Ne pas hésiter à en voir plusieurs (3 est une bonne moyenne). Comparer les conditions de prêts et de remboursements, les frais de tenues de compte, etc. Ne pas hésiter à négocier… Bien sur, vous choisirez certainement la banque dans laquelle votre demande de prêt sera acceptée.

4 – Le triple rôle du banquier : a) au quotidien, gère l’entrée et sortie des flux financier ; b) organise un entretien annuel minimum (à la remise du bilan) ; c) ponctuellement, finance les investissements et les besoins de trésorerie, lors de la création et du développement de l’entreprise.

5 – Conseil : il vaut mieux demander un prêt (même petit) dès la création d’entreprise, même si vous avez un apport personnel suffisant pour votre création ; en effet, le banquier préfèrera très souvent être associé dès le début de l’aventure à votre projet. De plus, comme le « prévisionnel » est comme son nom l’indique, prévisionnel… il y a de forte chance que vous ayez besoin de financement supplémentaire au cours des premiers mois, voire années. Or, une fois la société créée, un banquier vous demandera votre bilan avant de vous octroyer ou non un prêt ! Et comme vous n’obtiendrez ce premier bilan que environ 12 à 15 mois après la création de votre entreprise…
N’hésitez pas à le faire participer à votre création d’entreprise.

6 – Ne pas hésiter à parler avec son banquier (encore ! voir règle 2…) de ses besoins de trésorerie (par exemple pour cause de saisonnalité, décalage de paiement, stock, etc.…). Il ne faut pas non plus hésiter à lui dire que les premiers mois seront difficiles… (même si effectivement il s’en doute déjà car il ne vit pas à Disneyland :-) …).

7 - Un apport personnel est pratiquement toujours indispensable. La logique banquière : « pourquoi j’investirai et je prendrai des risques dans votre société si nous n’en prenez pas vous-même… ? » (ça peut se tenir comme raisonnement :-) ).
En général, il est demandé un apport personnel d’environ 20 à 30%. Cet apport servira essentiellement à financer votre besoin en fonds de roulement. En effet, les banquiers n’aiment pas du tout financer la trésorerie, et préfèrent nettement « investir » dans de l’achat d’équipement ou de stock…

8 – Voici une liste (non exhaustive) des documents à présenter à un banquier pour une demande de prêt :
a) les moyens humains : c’est à dire votre présentation (CV), avec votre savoir-faire (expériences, formation, etc.), vos motivations (besoin d’autonomie, évolution professionnelle…) votre environnement « humain » (situation familiale, patrimoniale, réseau relationnel).
b) les moyens d’exploitations : le local (emplacement, fonctionnalité…), le matériel
c) l’analyse du marché : sans marché, pas d’entreprise… (il faut vérifier l’existence d’un marché suffisant, définir quels sont les produits et services proposés, définir les besoins et les attentes du client), il faut définir sa clientèle (voir sa solvabilité), se positionner face à la concurrence (notamment en termes de prix) et définir son CA potentiel.
d) les moyens financiers : 2 points essentiels : le plan de financement initial et la rentabilité attendue (seuil de rentabilité et plan de trésorerie)

9 - Car voici une liste des questions que se posent un banquier à votre sujet lorsqu’il vous voit pour la première fois :
Par rapport à l’entreprise : qui est-elle ? que fait-elle et sur quel marché ? avec qui (clients, fournisseurs, concurrents …) ? avec quels moyens ? quelles sont ses perspectives de développement ? puis par rapport à vous : votre cv, vos atouts, vos capacités financières, votre patrimoine… et enfin par rapport à votre prévisionnel : quel est votre plan de financement ? quelles est sa faisabilité ?…

10 – Et pour déterminer le montant des emprunts, voici les impératifs du plan de financement : ne pas sous-estimer les dépenses ; éviter les investissements de confort ; avoir un apport personnel minimum pour la création d’une EURL ou SARL d’environ 7500 € ; avoir une attention particulière à la trésorerie (attention notamment aux délais et décalages clients/fournisseurs, ainsi qu’à la TVA longue à récupérer…).

mardi 17 mars 2009

Enquête auprès de sa clientèle potentielle

L’enquête terrain: une étape clé lors de son étude de marché.

Vous trouverez ici tout ce qu’il faut savoir pour réaliser son questionnaire (il ne sert à rien de réinventer la poudre…) :

Pour ma part, je souhaite insister sur les points suivants:

- Très important, avant de se lancer dans cette quête fastidieuse (il faut bien le dire), testez le autour de vous ! J’ai bien dû le changer 5 fois avant d’avoir un questionnaire cohérent…

- Il faut un MINIMUM de 100 réponses lorsqu’on interroge des particuliers pour commencer à avoir des résultats valables; avec des professionnels, on peut en avoir un peu moins bien sur (les rendez-vous sont beaucoup plus longs et plus complets).

- Pour administrer votre questionnaire, suivant votre activité et les profils recherchés, vous pouvez penser à le mettre sur Internet (on reçoit dans ce cas beaucoup plus de réponses, en se fatiguant d’autant moins… ). Commencer par des outils gratuits comme votre page facebook, votre profil Viadeo ou LinkedIn. Un site très bien fait, mais payant est http://www.creatests.com/. Vous pouvez obtenir un devis pour votre enquête, mais également consulter toutes leurs précédentes enquêtes pour un prix abordable (de 50 à 90€ suivant la formule choisie). Vous pouvez également consulter gratuitement cette fois les questionnaires proposés afin de vous faire une idée par rapport au vôtre.

- Lorsque vous avez dans votre cible, des particuliers et des professionnels, faites 2 questionnaires distincts.

- Pour commencer, voici les questions à se poser : Quels sont les objectifs de votre étude? Quelles informations voulez-vous en retirer ? Qui détient les informations? (lister et hiérarchiser les différentes sources d'informations possibles), et comment obtenir ses information et quel délai vous laissez-vous pour les avoir ?

- Et une petite astuce : commencez par une question qui amène une réponse positive. Il est important que le « sondé » se sente en accord dès le début du questionnaire avec vous. Commencez par une question d'ordre général par rapport à votre projet mais qui apportera une réponse positive.

- Les questions d'ordre personnel ne doivent être posées qu'à la fin. Ce sont des questions qui vous permettent de voir si le sondé fait bien partie de l'échantillon (âge, profession, niveau de revenus …).

- N’oubliez pas de demander à la fin si oui ou non ils veulent être informé de l’ouverture du commerce, de l’entreprise ; et de prendre leur coordonnées !

lundi 2 mars 2009

Début de la Formation AFPA pour créateurs d'entreprise

La formation pour créateurs et repreneurs d’entreprises se déroule sur 13 semaines, un jour de présence par semaine, le reste du temps on avance sur son dossier chez soi.

Voici les étapes, qui peuvent servir de ligne de conduite lorsqu’on travaille seul chez soi :

1 semaine pour son projet : présentation, planification

4 semaines pour son étude de marché:

  • segmenter son marché,
  • identifier les comportements d’achats de ses clients,
  • analyser sa concurrence,
  • enquêter auprès de sa clientèle potentielle,
  • définir sa gamme de produits,
  • choisir ses fournisseurs,
  • étudier l’implantation de son commerce (le cas échéant…),
  • définir son marketing mix,
  • quantifier son CA prévisionnel,
  • définir son plan d'action commercial.

8 semaines pour son étude financière :

  • acquisition des notions de comptabilité pour une TPE (bilan, compte de résultats, calcul des FR et BFR, déclaration de TVA, amortissement…),
  • élaboration de son plan de trésorerie, de son plan de financement, de son seuil de rentabilité,
  • choix du statut juridique et de son régime fiscal.

mardi 3 février 2009

Début de l’étude de marché

Ne pouvant attendre, je m’y mets.
Excitant, mais pas facile de savoir par quel bout commencer. Mon sauveur aura été véritablement le site de l’APCE. LE site. Quel que soit l’étape où l’on en est, il y a tout (ou quasi) dedans. Toujours à jour, il permet, et bien, à peu près tout… :-)
Je me suis abonnée à une de leur newsletter (on choisit les sujets qui nous intéressent), et je reçois chaque jour quelque conseils, astuces et/ou sites à découvrir. Incontournable ; je ne vais pas m’étendre sur le sujet, aller le voir : www.apce.com

En attendant, j’avance.
Mes thèmes favoris : la vente sur Internet en France, le jardinage et les français, et les produits bio.
Voici ce que j’en retire : 30 % de croissance par an pour la vente sur Internet en France, les français accro au jardinage (37 millions des Français s'adonnent au jardinage ou, plus précisément, à la culture des végétaux) et les produits bio ont le vent en poupe (le Baromètre annuel de l’Agence BIO, réalisé en octobre 2008, confirme le dynamisme de la consommation des produits bio en France, et ce malgré la crise financière actuelle).
Plutôt encourageant.

vendredi 16 janvier 2009

AFPA – Formation pour créateurs et repreneurs d’entreprise

Ce matin, réunion d’information à l’AFPA de Nantes/Saint-Herblain. On nous présente le programme de la formation « Gestion pour repreneurs d’entreprises et créateurs ». Au total 12 semaines, où les stagiaires sont présents un jour par semaine minimum, et le reste du temps chez eux.

C’est la seule formation « longue durée » pour créateurs d’entreprise.

Au cours de cette formation, les stagiaires sont guidés et suivent quelques cours pour:

- élaborer leur étude de marché,

- puis leur étude financière,

- et enfin faire leur choix juridiques.

A la fin de la formation, on doit être quasiment prêt à se lancer…

(Ça à l’air parfait. à suivre...)

Prochaine session, le lundi 2 mars 2009, 8h.

Vous trouverez ici la fiche de cette formation sur le site de l'AFPA (attention, leur site n'est pas tout à fait à jour...)

jeudi 15 janvier 2009

Boutique de gestion (BG Ouest) / NACRE

J’ai rdv avec un conseiller de la boutique de gestion de Nantes (compter au moins 3 semaines d’attente).
Le premier rdv est gratuit. C’est une prise de contact avec un conseiller (là, c’est la loterie, car on ne choisit pas la personne qui nous accompagnera). Comme je l’ai dit dans un précédent post, c’est une question de feeling. En l’occurrence, j’ai de la chance, le contact est bon.

Lors de ce premier entretien, vous expliquez votre projet, où vous en êtes, et surtout ce dont vous avez besoin. Il ne faut pas hésiter dès le début à poser des questions concrètes et ciblées. Cet entretien n’est pas fait pour recevoir un cours magistral sur « la boutique de gestion, historique & actions… » – normalement cette étape là, vous l’avez cherchée vous-même auparavant (n’oubliez pas qu’il n’y a que le premier rdv qui est gratuit ! profitez au maximum du temps donné).

Pour la suite, si vous souhaitez continuer, le conseiller peut chercher avec vous comment faire prendre en charge par tel ou tel organisme votre accompagnement:

- Il y a par exemple la possibilité d’avoir l‘EPCE (Evaluation Préalable à la Création d’Entreprise – dispositif proposé par l’ANPE) donc, si vous êtes demandeur d’emploi – il s’agit concrètement de 6 à 8 entretiens espacés dans le temps permettant de valider votre projet. Bien sûr, vous pouvez utiliser ce temps comme vous le souhaitez avec votre conseiller.
- Il y a également depuis début 2009 le NACRE, qui en quelque sorte vient remplacer les chéquiers conseils, il permet un accompagnement lors de la création.

Arrêtons-nous un moment sur ce nouveau dispositif. Qu’est-ce que le NACRE ?
NACRE signifie Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d'Entreprise.

Vous trouverez ici le site officiel du gouvernement concernant ce nouveau dispositif. Tout y est expliqué en détails.

Mais pour gagner du temps, voici ce qu’il faut en retenir :

Le NACRE est constitué d’une :
- Aide au montage de projet et au développement de l'entreprise, c’est à dire un accompagnement individuel par un professionnel de la création d’entreprises, qui doit être référencé (liste ici – cliquer sur la carte à droite)
(c’est en quelque sorte le remplaçant des chéquiers conseils)

- Aide financière, constitué d’un prêt à taux zéro, de 1 000 à 10 000 €, remboursable en 5 ans maximum (note : comme souvent, ce prêt doit être couplé à un prêt bancaire dont le montant et la durée doivent être supérieurs ou égaux à ce prêt).
Ce prêt est attribué après expertise du projet. L’accompagnant détermine notre besoin de financement, puis sollicite le prêt auprès d’un organisme extérieur (il s’agit de France active financement).
(remplaçant de l’EDEN)

A savoir :
- Il y a bien entendu des conditions d’admissions (demandeurs d’emplois, bénéficiaires des minima sociaux, etc.) (ici) pour l’accompagnement.
- En obtenant le prêt à taux zéro nacre, on s’engage à être accompagné pendant les trois années qui suivront la création ou la reprise de l’entreprise.
- Un contrat d’engagement est signé entre l’accompagnant et nous : on s’engage donc à respecter les délais, à être assidu, et on accepte une orientation en cas d’échec…
- Il faut être suffisamment avancé dans son projet avant de solliciter cette aide. Il faut maîtriser en partie les grands équilibres économiques et financiers de notre projet, et en avoir une préfiguration suffisante en termes de produit(s), clients, fournisseurs, et besoins d’équipement, d’investissement, de financement, etc…

jeudi 1 janvier 2009

Bonne année !

Bonne et heureuse année à toutes et tous ! Pleine de joies, de réussite et de créativité !
Que cette année voit vos projets les plus ambitieux se réaliser !

... J’espère que ce sera mon cas. :-)

lundi 29 décembre 2008

Découverte à l’ANPE (Pôle emploi)!

Et oui, je dois être une des seules, mais je courrais depuis quelques temps derrière l’ANPE pour enfin avoir un rdv…
En général, c’est l’inverse.
En effet, j’ai d’abord été suivi par l’APEC, qui ont fini par me dire qu’ils ne pouvaient rien pour les créateurs d’entreprise. Mon dossier a donc été transféré à l’ANPE (en septembre…), et depuis je leur cours après (bon, doucement je l’avoue) pour les rencontrer et voir ce qu’ils pouvaient me proposer !
Après plusieurs coups de téléphone infructueux à leur numéro unique (3949), je finis par avoir un monsieur qui à l’air de savoir de quoi il parle… Il me dit de me rendre directement sur place et de demander à voir quelqu’un. Car, et c’est à savoir, il y a toujours un conseiller dédié aux personnes qui viennent sans rendez-vous (amis anpeiste, si ça vous intéresse…).

Aujourd’hui, m’y voilà donc rendu, et j’apprends qu’une formation est dispensée par l’AFPA (Association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes) pour les Créateurs et Repreneurs d’Entreprise, et qu’elle est prise en charge par les Assedics.
Parfait ! J’appelle à peine rentrée chez moi, mais il va falloir attendre, et oui : c’est les vacances…

mardi 2 décembre 2008

Matinée d’information à la MTCE

La MTCE ou Maison de la Création et de la Transmission d’Entreprises, est une initiative originale à Nantes. Elle regroupe tous les acteurs de la création d’entreprises. On y retrouve entre autre : la CCI, la boutique de Gestion BG Ouest, l’ADIE, le FONDES, France Initiative, des réseaux tels que Réseau Entreprendre Atlantique, etc., ainsi que des permanences régulières d’avocats, notaires et experts comptables. Une vrai mine d’informations pour qui veut entreprendre dans la région. La matinée est gratuite. Il faut simplement s’inscrire au préalable par téléphone.
J’y vais donc aujourd’hui, on nous explique succinctement le rôle de chacun, les possibilités offertes et les étapes nécessaires à la création de son dossier…
Intéressant.

Mais avec toutes ses institutions et abréviations, je ne ressors pas de là complètement au clair ; qui fait quoi ? comment ? et pour qui ?…

Alors, après recherches et enquêtes, voilà en résumé ce que chacun apporte aux créateurs (ou repreneurs) d’entreprise : (accrochez vous, ce post risque d’être un peu long…)

1 – Les Accompagnateurs :

- la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie): la plus connue, fait des accompagnements mais il faut que le projet soit déjà très clair et bien avancé (étude de marché sur les rails, etc.). Ils dispensent aussi des formations comme par exemple « 5 jours pour entreprendre » à 150 €, qui résume les étapes étude de marché, prévisionnel et financement, initie à la gestion, informe sur les différents aspects juridiques, fiscaux et sociaux.

Le premier rdv CCI est gratuit, après non. (Portail des CCI - Site de Nantes)


- le réseau des boutiques de gestion (à Nantes : BG Ouest) : font aussi des accompagnements. Ils peuvent accompagner les créateurs (quel que soit son statut) plus tôt qu’à la CCI : on peut prendre rdv rapidement avec eux pour faire un point sur son projet, voir dans quelles directions on doit avancer et/ou leur poser des questions précises. Ils dispensent également des formations sous forme de modules d’environ 10 jours chaque, comme : « Construire son prévisionnel », « Réaliser son étude de marché », etc. Il y a environ 3 sessions par an (il faut tomber on bon moment…). Les demandeurs d’emplois (moi), libéraux, artistes, commerçants ou personnes du bâtiment vont souvent chez eux, même si ce n’est pas une règle). Si on décide de se faire accompagner, il se passe en moyenne 6 mois entre le premier rdv (avec l’idée) et la création (avec 1 rdv par mois).

Le premier rdv est également gratuit. Après il faut voir avec eux comment essayer de se faire financer son accompagnement (par exemple accompagnement NACRE, ou EPCE (si on est demandeur d’emploi)). (Boutiques de Gestion - Site de BG Ouest).


- l’EGEE : une association permettant un accompagnement individuel et gratuit par des anciens cadres ou chefs d’entreprises. Il y a une antenne par région. (Site)

Note : je parle sans cesse d’accompagnement. Mais pourquoi ? Je crois que le « bourrage de crâne » a fini par marcher… ! J’ai en effet entendu peut être 100 fois au cours des différentes conférences aux salons ou en me documentant sur Internet ou dans des livres qu’il faut se faire accompagner pour sa création !…. En effet, il est prouvé que cela augmente de 20 à 30 % les chances de succès d’une entreprise (à 3 ans) ; c’est loin d’être négligeable.

Alors, n’hésitez pas ! Faites vous accompagner. J’avoue que au début c’est un peu la jungle ! Il y en a partout, tout le monde veut nous aider, et on ne sait pas par où commencer.

Je crois que le mieux est de prendre rdv avec chaque entité, et de voir avec qui ça « colle » le mieux. En effet, un peu comme pour le choix d’un banquier, ou d’un expert comptable, c’est avant tout une question de personnes et de feeling.

Il faut donc s’armer de courage ! (pour ma part, étant donné mon statut et l’avancement de mon projet, je vais prendre rdv avec BG Ouest dans un premier temps).

Bref, continuons notre listing des organismes à notre disposition (ou presque…).


2 – Les Financeurs et garants:

- France Active (le FONDES pour la région Pays de la Loire) (site) : C’est une association qu’il faut contacter au moment de la recherche de financement. Leur métier est de personnaliser et de proposer des aides au financement.

Ils peuvent intervenir au niveau :

- des aides & subventions (comme le NACRE*, qui permet entre autre un prêt à taux zéro de 1 000 € à 10 000 €),

- du PCE : Prêt à la Création d’Entreprise, qui permet un prêt de 2 000 à 7 000 € - sans garantie ni caution personnelle - d’une durée de 5 ans avec 6 mois de différé d’amortissement du capital et de paiement des intérêts,

- du Prêt Bancaire.

Petites précisions importantes :

- le prêt NACRE est obligatoirement accompagné d’un prêt bancaire

- le PCE est accompagné systématiquement d'un prêt bancaire (financement du matériel, véhicule....) de plus de 2 ans et d'un montant au moins équivalent au double de celui-ci),

- le montant du prêt NACRE et du PCE doit être inférieur au montant du prêt bancaire,

- le FONDES ne fait pas de prêt d’honneur

Le FONDES propose aussi des garanties sur prêt bancaire :

Avec : - un fond spécial pour les femmes (le FGIF : Fonds de Garantie à l’Initiative des Femmes) qui permet de garantir jusqu’à 70 % de notre prêt bancaire sans caution personnelle (max. de ce montant garanti : 27 k€).

- Pour les demandeurs d’emplois, c’est le FAG (France Active Garantie) qui permet de garantir jusqu’à 65 % de notre prêt bancaire en limitant notre caution personnelle (max. de ce montant garanti : 45 k€).

Attention, ce n’est pas gratuit ! il y a un coût pour ces garanties – de 2 à 2,5 % du montant (sujet à variation bien sûr !)

* NACRE : je ferai un post bientôt sur ce sujet !…


- France Initiative (ici, Nantes Initiative) (site) : c’est également une association permettant le financement et l’accompagnement jusqu’à 3 ans. Ils ont 3 outils de financement :

- le prêt d’honneur (de 2 500 € à 6 000€, voire 23 000 € si on crée des emplois – prêt à taux zéro, mais qui a un coût ! (environ 1,5 %) – remboursement de 2 à 5 ans - un différé de remboursement est possible (mais il faut le demander – ce n’est pas automatique)),

- le PCE (voir plus haut),

- le prêt NACRE.


- l’ADIE (site) : c'est une banque solidaire qui peut, après étude du dossier, prêter de l'argent aux petits porteurs de projets quand les banques traditionnelles ne veulent pas les financer. Il s’agit là de micro-crédit (maximum 5500 €, en moyenne 2500 €). Les intérêts sont élevés (en ce moment 9,7 %), il y a également des frais de dossier se montant à 5% du prêt. La durée du remboursement est de 24 mois.


- OSEO (site) : ils donnent le PCE (Prêt à la Création d’Entreprise). Ils sont au service de tous les acteurs de l’accompagnement des entreprises. Ils les habilitent à fournir ce prêt (tous les organismes cités ici sont habilités au prêt OSEO). Petite précision : ce PCE est surtout là pour financer notre BFR (Besoin en Fonds de Roulement) que les banquiers rechignent à financer (ces derniers préfèrent de très loin financer du matériel).

Il y en a encore d’autres, mais on ne peut pas y passer la nuit… Ce sont les principaux.

samedi 29 novembre 2008

Un accouchement réussi...

Je n’ai pas encore beaucoup parlé de moi. Alors voilà : bretonne d’origine, j’ai fait beaucoup de choses différentes jusqu’à maintenant.
J’ai d’abord fait des études de physique (une maîtrise à Brest), puis j’ai enchaîné sur un DESS technico-commercial (CUCIPHY, si certains connaissent ? (Conception, Utilisation et Commercialisation de l’Instrumentation en Physique)) à Bordeaux.

Je suis ensuite allée m’installer à Paris, d’abord pour un stage d’ingénieur commercial chez un petit éditeur de progiciel (4 personnes – produit phare : progiciel de gestion de sites événementiels), chez qui j’ai été embauché au bout de 6 mois.
Mais où est le rapport avec la physique, me direz-vous ? Et bien, effectivement : il n’y en avait pas !! Je suis donc partie assez rapidement (presque 2 ans quand même – je suis un peu longue à la détente certaine fois !… :-)) pour rechercher de nouvelles aventures plus proches de ce que je connaissais et que j’aimais.

J’ai enfin trouvé le boulot qui me convenait complètement : de la technique, et du commercial. Je suis devenue « Ingénieur commercial support de ventes » pour une entreprise industrielle fabricant des systèmes d’inspection de bagages et de fret par rayons X (oui, comme dans les aéroports notamment): je répondais à des appels d’offres internationaux au sein du service commercial.
J’y suis restée 4 ans (jusqu’à mon départ à Nantes). J’y ai appris beaucoup : entre autre, l’anglais, la gestion multi-projets, le travail rapide et sous pression, l’organisation et surtout l’auto-discipline et le travail en quasi totale autonomie ! Il faut dire que les événements survenus dans les organisations et réorganisations, etc. nous ont laissé sans direction (ou presque) pendant longtemps… Bref, peut être de là est venue mon envie d’indépendance et de liberté ?

Voilà pour ma vie professionnelle.
Pour le reste, je suis quelqu’un de convaincu par les produits bio et écologiques. Je suis une passionnée de nature, et je fonds devant les animaux (enfin surtout les bêtes à poils ! beaucoup moins devant les insectes qui adorent nous (me) gâcher la vie !… J). J’aime la mer, presque un besoin vital, et je ne peux vivre sans nature (d’où mon léger problème à Paris…). [Je me souviens regarder à cette époque la publicité pour les barres de céréales Grany « Besoin de nature ? » où une femme coincée dans les embouteillages se précipite sur une pauvre plante au bord de la route pour l’humer à plein nez! Je m’imaginais à sa place…]

Pour donc en revenir à nos moutons, toutes ses convictions, envies ou besoins m’amènent donc à me demander : mais que vais-je vendre sur Internet avec un rapport évident à la nature, mais qui bien sur n’existe pas déjà 10 mille fois sur le net ?
Et bien c’est une idée un peu dingue qui m’a soufflé mon idée ! En effet, j’ai lu un article consacré à une entreprise nommée « Omlet », qui se trouve être un service de poule pondeuse, vendant un kit complet composé d’un petit poulailler design et coloré, d’une poule, et de divers accessoires assortis (mangeoire, boite à œufs, parasols, etc.), le tout installable dans son petit jardin, ou sur son balcon !…
Je trouve ça formidable ! Une idée superbe ! (bon, mais déjà prise). Je réfléchis encore.

Et voilà, hier, l’idée se présente d’elle-même : à la place des poules, ce sera des légumes !
Je vais vendre tout le nécessaire pour faire pousser son potager bio en ville, sur son balcon, sa terrasse ou même chez soi, dans des beaux pots plus design et colorés que toutes les jardinières verdâtres ou grisâtres de chez nos célèbres jardineries… !
Je vais m’adresser à tous ces citadins sensibles à la nature mais aussi au design, désireux de jardiner un peu, souhaitant savoir ce qu’ils mangent en faisant pousser leurs propres légumes bio, tout en décorant leur balcon ou terrasse par la même occasion.
Voici donc l’histoire de l’accouchement de mon projet.

samedi 15 novembre 2008

Salon des Entrepreneurs – Nantes Grand Ouest

Un mois plus tard, deuxième salon. Mais ce coup-ci, juste à côté !

Je retrouve certaines conférences communes avec le salon de Paris, mais également des nouvelles comme : « Convaincre son banquier, les pièges à éviter » (utile pour plus tard, je n’en doute pas !…), « 10 clés pour réussir sa création d’entreprise » (un « show » - car c’en été un – sympa, utile, et motivant), « Entreprendre au féminin dans l’Ouest », etc.

(prochaine édition du 18 au 19 novembre 2009).

vendredi 17 octobre 2008

Salon de la micro-entreprise - Paris

C’est bien connu, quand on se lance dans une telle entreprise, on est souvent seul(e) (malgré toutes les promesses faites de tout côté, et les réseaux d’accompagnement qui existent (j’en dirais d’ailleurs un mot plus tard)). Il faut de l’autodiscipline, se fixer quelques règles et une grande motivation.
Heureusement, il existe aussi des salons. Pour s’informer et se motiver, il n’y a rien de tel ! Une agitation de neurones, un débordement d’envie d’entreprendre, des milliers de personnes motivées et qui ont envie de créer (c’est bien de savoir qu’on n’est pas seule), c’est euphorisant !

Je débute par le Salon de la Micro-entreprise de Paris (prochaine édition du 6 au 8 octobre 2009), j’enchaîne les conférences à un rythme effréné (je me suis constituée mon programme méticuleusement avant de venir, car ce salon est une véritable mine d’or, et regorge d’infos) : « Créer et développer son business sur Internet », « 1000 et 1 idées pour entreprendre », « Comment se faire connaître des médias », « Comprendre le (fameux) statut de l’auto entrepreneur », etc. Il y en a pour tous les goûts.

3 jours un peu fatigants, mais hyper motivant ! (c’est décidé, où que j’en sois, je reviens l’année prochaine).


lundi 15 septembre 2008

Début de l’idée

A force de réflexion et de lecture, je commence à entrevoir ce qui me conviendrait le mieux : en effet, je veux travailler de chez moi, avec des horaires flexibles, (on se souvient plus haut du « pas d’enfants ; pour le moment… ») et je n’ai jamais été une fana de prospection active (j’ai assez donné plus jeune sur le sujet !), je préfère que les clients viennent à moi…

La solution m’a tout à coup semblée évidente : le e-commerce !

Mais c’est bien sur ! Vendre sur Internet la voilà l’idée qu’il me faut. Après quelques recherches rapides, c’est tout bon : le secteur, en plein essor, a de beaux jours devant lui, et n’est pas encore à maturité : environ 30% de croissance par an (passé et à venir), et les prévisions restent bonnes; malgré la période actuelle, plus d’un Français sur trois achète sur Internet et ces chiffres devraient encore progresser ces prochaines années, 22 millions de Français achètent sur Internet, et les spécialistes prévoient un CA de plus de 38 milliards d’euros en France pour 2011.

Nickel. J’en chercherai plus plus tard sur le sujet.

J’ai donc l’idée de départ. On repart donc pour un tour, pour le : vendre sur Internet oui ! mais vendre quoi ??

mardi 17 juin 2008

Départ

Ça y est, je quitte enfin Paris… On m’a toujours dit : « il faut y être né pour supporter » … :-)

A 600 km près, c’était bon… Mais c’est à Brest que j’ai grandi. Le changement fut donc radical ! Bon, je le reconnais quand même, au début, j’ai adoré ; mais rapidement l’air de la mer m’a manqué. Alors, au bout de 6 ans, des amis et des expériences en poches, je suis repartie vers une ville compromis : Nantes ! Pas loin de la mer (50 km) , grande ville de l’Ouest, à 2 heures de Paris (en train) et 3h de Brest (en voiture), l’air est respirable, la ville dynamique et les café sympas….

J’élis donc domicile ici.

A partir de là, et grâce à un bilan de compétences réalisé quelques mois auparavant, je n’ai plus qu’une idée en tête : créer mon entreprise!

Oui, ma boite à moi, travailler pour moi. Super idée : INDEPENDANCE, AUTONOMIE ET LIBERTE ! De vieilles idées anarcho-utopisto-libertaires me reviennent à l’esprit. Bon, avec malgré tout un bon saupoudrage de capitalisme, je dois l’avouer….

Je me mets donc illico (après mes 2 mois de congés d’été imposés, c’est pas ça ?) à la recherche de l’idée géniale ! Je dévore tous les livres qui me passent sous la main, de « Gagner ma vie en se faisant plaisir » au Guide édité par l’APCE, en passant bien entendu par les Marie-Claire, Cosmo and Co (il faut se tenir au courant de tout et ouvrir son esprit, ses oreilles et ses yeux m’a-t-on dit – alors, j’applique !), je cherche, je fouille et je réfléchi (beaucoup : la journée, la nuit, ça ne s’arrête jamais – qu’on le veuille ou non), c’est prenant ! mais c’est aussi une des parties les plus excitantes : tout est possible ! on se sent libre et pouvant tout réaliser. On imagine beaucoup, on se projette, on se dit oui, bingo, et puis non (par exemple : beaucoup trop d’investissements nécessaires, ou alors trop de risuqes, etc.).

Il faut tenir compte bien entendu des contraintes personnelles, mais de ce côté là, j’ai de la chance : du temps (mon départ à Nantes, à également été synonyme de chômage), pas d’enfants (pour le moment !…), un soutien véritable et solide de mon conjoint, pas de prêt, et c’est important, une bonne santé (bonne année à vous aussi ! :-))

 
graines à germer